L'arrivée d'un troubadour

Un homme entra dans l'auberge. Il semblait à la fois perplexe et déçu. Cet homme recouvert de noir paraissait néanmoins très amical. À sa ceinture pendait une épée qui semblait n'avoir pas servie depuis belle lurette. Il se demandait encore comment il avait fait pour arriver sur ces terres par pur hasard. Il regarda autour de lui et sourit, il songea à ce qui était arrivé cinq heures plus tôt et perdit aussitôt sa joie. Il s'était fait trahir. Heureusement, il se dit que ce qui s'était produit cinq heures plus tôt n'était que du passé et cette pensée lui remonta le moral et son sourire par la même occasion. Il commanda une boisson à l'aubergiste et la leva à la santé de cette nouvelle terre, encore inconnue pour lui. ''De nouvelles histoires à raconter'' fut sa dernière idée avant de boire une gorgée de bière.

L'homme-léopard fixa le nouvel arrivant depuis son entrée dans l'auberge jusqu'à sa commande au comptoir de l'aubergiste. Karaz remarqua que celui-ci avait une piètre mine et qu'il semblait fatigué. De plus, Karaz n'avait jamais vu le visage de cet homme à sa droite, donc, il conclu que peut-être serait-il un grand voyageur qui viendrait de faire la découverte des Terres d'Ondeval et qu'il allait s'y installer. Alors, Karaz décida d'essayer d'engager une conversation avec l'individu histoire d'en apprendre d'avantage sur celui-ci et peut-être devenir son compagnon. Après tout, un allier de plus n'est pas de trop, surtout que Karaz n'en a qu'un seul qui lui est fidel, Zufus, son ami d'enfance homme-loup.

Alors, mon brave, commença Karaz avec l'air le plus enthousiaste possible, on est nouveau sur les Terres ou bien je me trompe?

Karaz attendit que l'homme détourne son regard sur lui pour être bien certain d'avoir l'attention et reprit la parole.

Je me nomme Karaz Pardus, de la grande ligné des Pardus. À votre service.

Daïko se retourna vers l'homme à sa gauche et sourit avant de se présenter

-Je suis Daïko de l'Avernha, pour vous servir moi de même!

Le barde leva les yeux vers Karaz et le regarda tout en souriant de plus belle.

-Héhé, effectivement, je suis nouveau sur ces terres. Il y a cinq heures à peine, j'étais toujours avec ma caravane.

Le raconteur prit une gorgée de bière, sans cesser de fixer Karaz, les yeux pétillants, il continua ;

-Et toi, d'où viens-tu? Aurais-tu des histoires à conter? Je t'en conterai une en retour, héhé.

Daïko tendit une chaise à l'homme-léopard

Karaz s'assit tout de suite, ravit d'avoir réussit à interéssé Daïko en engageant cette conversation. De plus, Karaz avait une histoire en tête, mais il ne la racontera pas car elle pourrait le rabaisser dans l'estime du barde.
Alors, désolé, il répondit à Daïko:

Désolé, mon cher Daïko, mais je n'ai aucune histoire pertinente à te raconter. Je suis né dans une tribu au nord des Terres, j'ai grandit là avec mon ami d'enfance Zufus qui n'est pas ici pour le moment, à l'âge de 16 ans, je suis descendu au sud, donc, ici (je suis arrivé quelques jours plutôt) et maintenant, je suis assit avec un autre aventurier à discuter à l'auberge d'Andal.

Après cette longue phrase, Karaz bu une gorgé de bière.

C'est ce que j'ai de plus pertinent à raconter. Je suis vraiment désolé. À votre tour maintenant, d'où venez-vous?

Le raconteur écouta l'homme-léopard jusqu'au bout de son histoire avant de continuer, souriant :

- Eh bien, c'est très pertinent, c'est l'histoire de votre arrivée sur ces terres! Malheureusement, je ne pourrai pas la reprendre et la raconter à d'autres, héhé.

Il prit une pause, but une gorgée de bière et continua :

- Je viens d'une caravane de troubadours. Nous allons de village en village afin de faire l'amusement public! Nous sommes aussi de réputés marchands de sel. Nous avons des musiciens, des raconteurs (dont je fais parti), des danseurs, des magiciens... Bref, nous pouvons amuser le public comme il se doit!

Le sourire de Daïko était toujours aussi amical. Il but une gorgée de bière avant de poursuivre :

- Avez-vous vécu des expériences dignes de légendes depuis votre arrivée sur ces terres?

Le troubadour rit tout en reprenant une gorgée de bière.

Karaz écouta les paroles de Daïko, encore une fois très attentivement. Il apprit que celui-ci n'était pas un aventurier, mais bien un amuseur publique. Lorsque le barde posa la question des faits digne de légende, Karaz tenta de changer de sujet imédiatement, car il a effectivement deux faits hors du commun, mais qui peuvent encore une fois le rabaisser.

Vous êtes donc un amuseur publique. Très interéssant...

Daïko haussa un sourcil sans cesser de sourire. Il savait que sa question avait mit Karaz mal à l'aise, il n'insistera donc pas plus.

- Oui, je suis amuseur publique! Depuis que j'ai six ans pour être exact. J'ai une soif infinie de découvrir de nouvelles histoires et j'espère que ces terres pourront m'apporter de nouvelles anecdotes!

Le conteur prit une pause avant de poursuivre, tout en avalant une gorgée de bière :

- Connaissez-vous bien ces terres? Je veux dire, les mythes et légendes? Évidemment, si vous connaissez les lieux, ce ne peut être plus qu'aidant!

Le barde rit un peu avant de reprendre son éternel sourire amical.

Voyant que Daïko était vraiment obsédé par le goût de découvrir de nouvelles histoires, il décida donc de se lancer dans le conte des deux faits cours, mais périeux à raconter vu que maintenant, il faisait un peu plus confiance au raconteur. Il inspira très profondément et se lança.

Daccord, si vous voulez absolument entendre de nouvelles histoires, je vais vous en conter une. Par contre, c'est plus un fait qu'une histoire.

Il rapprocha sa tête de la table et de Daïko pour paraître plus subtile et prit un air silencieux de manière à ce que personne ne l'entende.

Dernièrement, j'ai vaicu une journée particulièrement agité. C'était lors de ma première journée dans le sud des Terres. Aucours de la journée, j`'ai réussit à fuir à deux arrestation de la milice et j'ai entendu dire que ma tête avait été mise à prix pour ceux qui me retrouverait.

À la suite de cela, Karaz força des yeux en attendant la réaction de Daïko. Il ne voulait pas que ce nouveau compagnon le perçoive comme étant un brigand, un criminel ou même, un assassin.

Daïko recula, étonné.

- Effectivement, cela est très intéressant! Mais je tiens à vous préyvenir, je ne souhaite aucunement me faire d'ennemis sur ces terres! Je suis un amuseur publique, rien de plus... Par contre, je suis très curieux de savoir la cause de vos poursuites! Seriez-vous d'accord de me les raconter? Mais avant, je veux savoir une chose... Êtes-vous toujours pousuivi?? Avaient-ils une bonne raison, si oui, pourquoi avez-vous lutté?

Le barde avait posé ses questions très vite. Il ne souhaitait en aucun cas s'attirer d'ennuis sur ces terres, il ne voulait qu'avoir des alliés.

Karaz répondit tout de suite aux questions de Daïko, car heureusement pour lui, les causes des arrestations n'étaient guère concluantes. Il voulait tenter de regagner l'estime vite perdu aux yeux de Daïko.

D'après moi, la milice n'avait pas de raison concluantes pour m'arrêter, car la première fois, c'était une question de nourriture. Moi et Zufus avons tuer une proie homme-singe lors de notre parti de chasser de la mi-journée et malheureusement, on s'est fait repérer par trois memebres de la milice. J'ai décider de lutter tout simplement à cause que je trouvait que ça n'avait aucun sens! Mais bon, à chacun leur opinion. La deuxième fois c'était une vengeance, mais c'est trop long à expliquer. Je trouve aussi que ce n'est pas très concluant, alors, je me suis encore sauver.

Encore une fois, Karz bu une gorgé de bière pour terminersa coupe.

Je ne crois pas que vous auriez de grands ennuis si vous me suivez, moi et Zufus, mais tout de même, je ne vous assure pas la paix total... Ce que je peux vous garantir, c'est que je ne suis ni un brigand, ni un voleur, ni un criminel, ni un hors la loi, etc.

Daïko sourit.

Effectivement, certaines personnes peuvent être incomprises! Mais bon, je ne vous juge pas, évidemment. Comme je ne peux pas juger la milice, que je n'ai jamais vu, héhé. Je viens d'arriver des terres, je le rappelle. Je vais marcher seul très souvent probablement, peut-être accompagné de mon alliée rencontrée quelques heures plus tôt. Je souhaite connaître les divers aspects de ces terres, le veux pouvoir améliorer mon répertoire d'histoires! Comme tout bon conteur, haha!

[i]Le troubadour reprit une gorgée de bière et sourit à Karaz, il ne jugeait pas cet homme, comme il ne jugeait pas son allié, Zufus.

Pouvez-vous me parler de Zufus, votre allié?

Zufus, physiquement, est entre la taille moyenne et la taille grande, de gabari moyen, il est de la famille Lupus, donc Loup, sa fourrure est blanche-grise. Psychologiquement, il a le parfait mental d'un grand chasseur, comme son père. Il n'hésite jamais à foncer sur sa proie, il touche aux points faibles, il est presque sans pitier pour ses proies. En dehors de la chasse, il est un loup très sympathique, social, en gros très gentil, mais il ne faut pas trop le provoquer... Moi et lui on est ensemble depuis toujours, on s'est toujours suivi dans quoique ce soit et cça restera ainsi.

Le barde sourit de plus belle ;

- Autre le ''sans-pitié'', il semble très sympathique. Par contre, je n'aimerais pas me trouver au travers de son chemin! Héhé.

Daïko fit une pause et prit une gorgée de bière. Il se plaisait énormément dans cette taverne avec Karaz!

- Tu me le présenteras un jour si envie t'en prends! Connais-tu bien ces terres?

Le raconteur semblait heureux de s'être trouvé un allié, il aimait énormément parler et apprendre des nouvelles histoires! Ce qui était le cas présentement.

L'homme-félin sourit à son tour. Lors du début de la conversation, il ne croyait jamais que Daïko allait autant s'interessé à lui en posant toutes ces questions.

Ne vous inquiétez pas pour ce qui est de Zufus. Il est seulement agressif lorsqu'il chasse et de toutes façon, j'ai légèrement le dessus sur lui... Vous allez très probablement le rencontrer bientôt, si vous rester à Andal. Si c'est le cas, ça me faire grand plaisir de vous le présenter et vous allez voir de vos propres yeux qu'il n'est point malin. Aussi, je pourrait vous faire faire une courte visite des Terres, car lors de ma première journée à Andal, je les ai énormément explorer.

Daïko semblait enjoué d'avoir accès à une visite des ces terres encore inconnues pour lui. Il but, encore une fois, une gorgée de bière avant de poursuivre :

- Eh bien, je suis heureux de savoir que Zufus est agressif seulement avec ses proies. Effectivement, je compte rester à Andal un petit moment... Long moment en fait. Aussi, je vous remercie de votre offre qui consiste à me faire visiter les terres! Je l'accepte avec joie!

Le raconteur prit une petite pause avant dee continuer ;

- Dites-moi, est-ce que ces terres sont calmes? Quels sont les divers conflits présents?

Content de voir votre joie, répondit Karaz. Pour ce qui est de la situation des Terres en ce moment, c'est très dur à dire pour un nouveau comme moi. Par contre, je peux vouis assurer qu'il règne un haine entre les humain et les elfes noirs. Même que la tête de chacuns des drows a été mise à prix par Arkanis, le magicien de la Cour. Aussi, il y a une guerre contre les orcs, qui d'après moi, ne durera plus longtemps, car ils on pratiquement été éliminés complètement des Terres. Il y a encore d'autres conflits, mais puisque je suis nouveau, j'en connais point l'origines. Aussi, sur ces Terres, ce n'est pas calme. Il a toujours une certaine créature a éliminer, tel que des loup-garous, des morts-vivants, des vampires, etc. Par exemple, l'autre jour, je me suis battu contre un monstre qui avait deux têtes. C'est impressionant, non?

Daïko fut étonné du monstre à deux têtes qui était dans les propos de Karaz

- Effectivement, ces terres n'ont pas l'air très calmes... Vous vous êtes vraiment battu contre un monstre à deux têtes? Pourquoi n'avez-vous pas raconté cette histoire tout à l'heure? Allez, contez. Je sens que je peux en faire un très beau conte, héhé. En fait, contez si vous en avez l'envie... Ce que je souhaiterais, évidemment.

Le barde regarda Karaz, les yeux pétillants d'envie de connaître l'histoire. Il lui sourit, amical comme toujours.

Vous voulez savoir comment est-ce que cela s'est passé? Je vous averti, ce n'est pas digne d'une légende historique. D'accord, je me lance. Moi et Zufus, on se prommenait proche des trois-roches, un endroit stratégique situé un peu plus au nord quand soudain, on a entendu des hurlements très puissants et déchirants, puis par la suite, des coups d'épées. Alors, on a acourru à l'endroit où on croyait qu'il se passait quelque choses, et nous l'avons vu, la bête. On s'est battu contre environ deux minutes, certains de nos alliers ont tombé. On était environ sept contre lui. À la fin, il s'est effondrer, on a vérifié s'il était bel et bien mort, ce qui était le cas, et nous somme reparti. Fin de l'histoire.

Daîko haussa un soucil :

- Que ça? En fait, non. Je veux dire, c'est une belle histoire! Peut-être qu'en la disant de façon plus littéraire, nous pourrions en tirer un joli conte!

Le barde marqua une légère pause avant de continuer :

- Est-ce qu'il arrive souvent des choses du genre sur ces terres? Je veux dire, des créatures étranges qui attaquent?

Les yeux du raconteur pétillaient, il sentait que son répertoires d'histoires allait largement s'agrandir sur ces terres.

Karaz lâcha un petit rire intérieur et puis dit:

Oh que oui, ce sont des phénomènes drôlement régulier sur ces Terres. Souvent, un grand nombre de personnes se réunis en but d'éliminer une ou plusieurs créatures, imposantes ou pas. Ce qui est sûr, c'est que la plus part des monstres sont trop puissants pour être combattu par un seul individu.

Karaz prit une pose pour reprendre son souffle et puis posa une question au raconteur.

Et vous, avez vous déjà combattu? Que ce soit un monstre, un ennemi quelconque, ou bien simplement dans un duel?

La question de Karaz prit par surprise Daïko :

- Heu, oui, j'ai déjà combattu... M'enfin, lors d'un duel amical... En fait, un expert au maniement des épées est venu donner des cours à notre caravane en échange d'une poche de sel.

Le barde prit une longue respiration avant de recommencer:

- Je n'aime pas particulièrement me battre... Je suis un amuseur public... Malgré tout, je peux aider les gens avec mes chants et histoires. Mais, je répète, je ne suis pas le genre de personne à aller au front, sauf si j'y suis confronté.

L'homme de caravane prit une gorgée de bière, la dernière de sa chope, avant de reprendre.

- Et toi, je peux vous tutoyer? Est-ce que tu te bas souvent? Dans quelles situations choisis-tu cette voie?